Traîne d’hiver.

Publié dans GAIA | Tagué , , , , , | Laisser un commentaire

Confusions

Publié dans Non classé | Tagué | Laisser un commentaire

Publié dans CHAGRINS PARTAGES | Tagué , , , | Laisser un commentaire

A l’été qui approchait…

Publié dans CARNET DE MUSIQUE, Non classé | Tagué , , , , , , , , , | Laisser un commentaire

Elle sera là trop vite…

Elle sera là trop vite la fin de l’histoire
Souvenirs griffonnés sur les pages d’un vieux grimoire
Tout partira dans l’eau esquif à la dérive
Tout sera liquidé d’une manière hâtive

Car trop d’incertitude trop de manque sans doute
De trop nombreuses barrières interdisant la route
Ne pourrait-on pas par erreur se diriger vers bonheur
Pour une fois en ligne droite jusqu’au cœur

Mais il faudrait s’empresser de boire quelques gorgées de chance
Grappiller quelques minutes d’une hypothétique présence
S’aimer sans retenue par l’esprit et aussi par le corps
Troublantes harmonies et déroutants accords

Mais on manque de tout dans ce brulant décor
Les gestes spontanés qui devraient y éclore
Restent étouffés dans l’œuf interdits de séjour
Fin de non recevoir ne verront pas le jour

Mais sur questions sans fin qui s’affichent à l’écran
Se referment des promesses de jardins odoriférants
Tombent des feuilles vertes dans un précoce automne
Le cœur naguère léger pèse une demi-tonne

Dolor doloris dolori dolorem dolore dolor
Tu empêches de respirer toujours et encore
Tu rends le sommeil éternel attirant comme de l’or
Car le silence ne prend corps que lorsqu’on  dort

Publié dans CHAGRINS PARTAGES, Non classé | Tagué , , | Laisser un commentaire

Une si longue nuit.

D’une si longue nuit tu te réveilles
Un œil après l’autre ouvert sur le monde
Regarde autour de toi la nourriture abonde
Regarde au fond des yeux ce qui émerveille

Peut-être le courage profond d’avoir traversé la nuit
Les traces incrustées d’un fleuve évaporé
Et d’avoir su protéger malgré les ennuis
La beauté l’innocence dans des accords parfaits

Sensations douces et fragiles qui sur la peau affleurent
Il est plus que  temps de lever les punitions inutiles
Et d’aller cultiver sur des terres fertiles
Les hasards subtils et peut-être quelques fleurs

Laissons nos peurs et nos chagrins pourrir dans les prés
Ils donneront demain un magnifique engrais
Pour qu’à la saison venue le jardin sans regret
Laisse grandir des sourires et des joues empourprées

Publié dans Non classé | Tagué , , | Laisser un commentaire

Aime, c’est le chemin

Au moindre souffle je respire les parfums changeants
Qui s’échappent aléatoires d’un bout de rectangle brillant
Chaque fois c’est un bonheur fugitif un véritable aimant
Qui fait passer toute mon âme au travers de cet écran

Mais je pleure à l’intérieur à chaque instant
A chaque signe j’attends le suivant
Enchainée dans des méandres si charmants
Déracinée mes certitudes d’avant

Et je me surprends à aimer la douleur de ces incertitudes
Pendant que je rode aux vieux sentiers de mes habitudes
Sans savoir vers quelles destinations mes pieds avancent
Se peut-il que soient perdues les clés de l’insouciance

La nuit levant les yeux vers ma mère pleine avant son déclin
Je l’interroge comme mes sœurs sur le passé et l’avenir
Mais envolée la clairvoyance et dérangés les vieux souvenirs
L’astre agacé chantonne aime c’est le chemin aime toujours même en vain

Publié dans Non classé | Tagué , , , , | Laisser un commentaire

y

Il y a sur son front une petite lettre
Qui s’affiche à ma vue au travers des écrans
C’est en vain que j’essaye de capturer doucement
Son contour mais je ne peux pas me permettre
D’enlacer ce désir à ce qui transparait
Je ne peux le traduire ce petit mot qui apparait

Pourquoi c’est un fait je n’ai pas de réponse
Et les douces caresses que le printemps annonce
Ne sont pas le sujet je n’ai rien désiré
Je n’ai pas essayé d’apprivoiser l’étrange
Balayée par des ailes câlines d’un ange
Est-ce pour ou contre nous que le destin a conspiré

Parfois je souffre tout au creux du ventre
Quand l’aura de son corps incrusté s’agite là sans raison
Et je reste cachée tout au fond de ma maison
A examiner l’enfant qui se blottit au cœur de mon antre
Alors le temps qui se rebelle s’étire sans prendre d’avis
Il s’immobilise furieux et s’étale sur mon âme asservie

Publié dans Non classé | Tagué , , , | Laisser un commentaire

De l’eau

De l’eau qui toujours se dépose
Au milieu de poèmes errants
Quelques grains de rosée qui proposent
De rejoindre discrètement les rangs
Une petite averse passagère
Mouchée dans un papier tout blanc
Pas même l’ombre d’une colère
Ni orage splendide ni éclair resplendissant

De l’eau juste de l’eau qui coule
Au dessus d’une gorge secrète
Pas une voile prise dans la tempête
Juste flottant sur le courant une petite boule
Dans un silence tranquille et émouvant
Glissant douce et subtile vers son destin mouvant
De l’eau mais vraiment juste de l’eau
Pas de quoi en faire tout un ruisseau

Publié dans Non classé | Tagué , , | Laisser un commentaire

En repassant mon âme…

En repassant mon âme j’ai du faire un faux pli
Une petite rayure que je défroisse à coups de vapeur
D’énergie féroce et de tentatives de magie
Mais l’empreinte tenace se moque des mes ardeurs

Elle est probablement certaine d’avoir élu domicile
Dans les draps blancs froissés du reste de ma vie
Pas un jour ne se passe sans qu’elle se soucie
D’afficher sa présence rebelle et indocile

Et je ne trouve plus dans les multiples voiles
Le chemin tout tracé qui descendait vers les étoiles
Je n’ai plus qu’un seul rêve à serrer dans mon surplis
Et jusqu’à l’obsession il déverse son homélie

Dans les méandres tortueux de mes esprits figés
Ses contours secrets se sont imprimés sur un papier glacé
Ils taillent les mots en pièce changent leur sens et les enfièvrent
Le cauchemar saillant creuse des crevasses sur leurs lèvres

Où es-tu petite source secrète qui étanchait ma soif de mots
Te caches-tu pudique sous une couverture de douleur et de maux
Donne-moi l’espoir d’un beau jour sublime résurgence
Où tu jailliras sous ma plume comme une nouvelle chance

Publié dans Non classé | Tagué , , , , | Laisser un commentaire

Mon beau miroir

Penchée à ta rencontre sur cette si petite planète
A mes dérisoires incantations défaut de magie
Tu offres le spectacle d’un jour si grand une folie
Et au théâtre de ma nuit une toute petite saynète

Peu de nuages passent pour révéler l’avenir
Le présent est une offrande bien plus facile à saisir
Si bien que même les roses n’ont pas de débordement
Les formes restent abstraites et le soleil gourmand

Il y a de l’eau sur nos pieds celle que l’on verse
Pour rafraichir nos idées en attendant la prochaine averse
Quelques vapeurs qui flottent de vieilles sources brûlées
Tout s’efface et se régénère même les vieux volcans inanimés

Miroir ô mon beau miroir dis-moi vraiment qui est la plus belle
Il babille innocent ne veux-tu pas plutôt que je dessine des ailes
Et d’un coup de buée il fait apparaitre tout un pan de ciel
Bleu si bleu comme un regard profond avec des reflets de miel

Publié dans Non classé | Tagué , , , , , , | Laisser un commentaire

Nuit de chagrin.

Tu voudrais qu’on invente un processus différent
Pour accompagner sans larme nos familiers vers le néant
Pourtant ton corps humide laisse filer une rivière
Tu transportes dans le vent des vapeurs de l’hiver

L’impuissante présence virtuelle est sans pouvoir
Quel mot prononcer pour sublimer la douce mémoire
Proposer un souvenir bon et doux à sucer comme un bonbon
Pour quelques minutes ramener la vie au milieu du sillon

Mais se regarder comme ça longtemps jusqu’au fond du cœur
Se murmurer des mystères poser nos vies entre parenthèses
Entremêler nos chagrins présents et passés en profondes synthèses
C’est la caresse nocturne des étoiles loin des premières lueurs

Ô nuit qui m’emporte vers ton chagrin
Apportes-tu les mots qui aident à marcher le lendemain
Pourquoi du cri déchirant et profond ne sort que le silence
Se peut-il qu’on console un peu lors d’une fausse présence

Publié dans CHAGRINS PARTAGES | Tagué , , , | Laisser un commentaire

La danse des diablotins

Dans des lueurs maléfiques
Ils sautillent trépignent et dansent
Autour du feu dans une folle cadence
Cliché radiographique
Ils tournent se tortillent et grillent
Des cornes d’escargot sans coquille
Moustache de rat ou pattes de lapin
Ne laisse pas trop trainer ton chien

Nom de mille chaudrons et potions
Ce sont de drôles d’incantations
Ah ah ah ils sont là tu les entends tu les vois
Là vraiment tout autour de toi
Nom de mille chaudrons et maléfices
Te sens-tu prêt au sacrifice
C’est pas l’moment d’faire le malin
Ils sont juste au bout du chemin
Gigotant en se tenant par la main
Des centaines de petits diablotins

Note de l’auteure : Librement inspiré de la Musique de Laurent Bômont.

Publié dans CARNET DE MUSIQUE | Tagué , , , | Laisser un commentaire

La citrouille qui voulait aller danser

Je voudrais tant aller danser sous la lune
Dans un salon ou parmi les légumes
Être  légère comme une plume
Tourbillonner sourire à la fortune
Sous des chandelles coulant de mille feux
Esquisser gentiment un pas de deux
Et valser à faire vibrer mon col vert
Avoir aux pieds des pantoufles de vair

Mais je ne suis qu’une citrouille au fond de ton jardin
Abandonnée à la gelée des petits matins
L’automne creuse en moi ses rudes sillons
Au lieu de me bercer aux sanglots des violons

Alors je rêve que je vais danser sous la lune
Dans un salon ou parmi les légumes
Et suis légère mais bien plus qu’une plume
Et tourbillonne sur ma bonne fortune
Toutes les étoiles brillant de mille feux
Saluent gaiement ce joli pas de deux
Et peut-être qu’à minuit sonnant
Je perdrais un soulier en m’échappant

Note de l’auteure : Librement inspiré de la Musique de Laurent Bômont.

Publié dans CARNET DE MUSIQUE | Tagué , , , | Laisser un commentaire

Eau de lune

Comme un filet d’argent au travers de la nuit
Tu viens te mirer dans l’eau de ma coupe de cristal
Déposant des poussières de brumes astrales
Des promesses et quelques étoiles sans faire de bruit

Tu glisses en la matière la caresse de ton voile
Sans savant rituel sans précieux cérémonial
Eau de lune en la mémoire de ton reflet
Se trame en mon chaudron de biens précieux secrets

Non pas de bave de crapauds ni de venins étranges
A peine quelques plumes d’une généreuse mésange
Pour sublimer le geste sans saveur incolore et inodore
Pour planter le décor juste un petit peu de folklore

Publié dans GRIMOIRE | Tagué , , , , | Laisser un commentaire