Au centre du noir profond par une nuit sans étoile
A l’œil curieux attiré par de grands voiles
Répond une gitane mêlant son corps aux flammes
Transes ensorcelées c’est une rougeoyante oriflamme
Qui tourne vire et vole autour d’un grand feu dévorant
L’âme des chants ne laissant que des rythmes incandescents
La sueur s’évapore en vapeurs maléfiques
Un chagrin sans doute d’amour atteint des douleurs sataniques
Désaccords mineurs aux sortilèges puissants
Écoute les chants rituels du peuple des gitans
Qui parlent aux esprits par leur corps en mouvement
Rouge est le cœur de l’humain comme ce charbon ardent
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